Olivier
Ratsi
Le travail d'Olivier Ratsi pose la réalité objective, le temps, l’espace et la matière comme
autant de notions d’information intangibles.
Se basant sur l’expérience de la réalité et de ses représentations ainsi que sur la perception
de l’espace, il conçoit des oeuvres qui amènent le spectateur à se questionner sur sa propre
interprétation du réel.
Durant le processus de création, Olivier Ratsi met en oeuvre des dispositifs de déconstruction
des repères spatio-temporels en s'appuyant sur la technique de l’anamorphose qu'il développe
au cours de ses recherches.
Opérant une cassure dans la réalité objective, ses créations ne se veulent pas tant un
déclencheur d'émotions ou un moyen de perturber les sens qu'un catalyseur de points de
vues, de références culturelles et psychologiques. Ainsi, le spectateur n'est nullement privé de
sa capacité subjective de reconstruction/reconstitution de la réalité et est invité à prendre
position afin de vivre l'oeuvre en fonction de son propre ressenti.
Son travail a été présenté dans le New York Times Magazine pour lequel il a réalisé un travail
de commande, dans des musées et galeries : Wood Galleries aux États- Unis, D-Museum en
Corée, National Taiwan Museum of Fine Arts, Center for Contemporary Arts à Glasgow,
Musée des Beaux-Arts de Lyon, galerie Atsuko à Tokyo, galerie Denise René et galerie
Charlot à Paris .
Olivier Ratsi a cofondé ANTIVJ en 2007, un « label visuel » spécialisé dans les projections
audiovisuelles, les performances architecturales et les installations lumineuses. Il se
désengage du label en 2016 pour se consacrer entièrement à son activité artistique.