Pixel Display résulte d’une recherche sur la lumière et sur la possibilité de créer un écran de diffusion vidéo en 3 dimensions.
Le dispositif comporte 128 cubes de lumière, équipés d’une triade de LED, qui agissent comme des pixels géants permettant de traiter toute information visuelle ou sonore et de la retransmettre selon les codes lumineux de l’installation.
Réduit aux couleurs primaires de l’optique (le rouge, le bleu et le vert), le signal vidéo est simplifié à l’extrême pour mettre en valeur ses éléments essentiels : lumière, couleur et mouvement.
Le recours au pixel est un retour à l’élément basique de l’image numérique. Ainsi, dans la continuité du pointillisme, du cubofuturisme et de l’Optic Art, Pixel Display explore les limites de l’abstrait dans la diffusion.
Pixel Display exprime également une certaine fascination pour les nouvelles technologies de l’audiovisuel et les possibilités infinies de ces systèmes.
Pixel Display se présente comme un écran vidéo sous forme d’un écran lego, modulable à l’infini puisque chaque cube est indépendant. Cet écran peut prendre l’aspect d’un parallélépipède vertical ou bien être explosé en modules distincts : colonnes, cylindres, mosaïque posée au sol… Ainsi Pixel Display s’affirme comme une sculpture modulable interactive qui permet au public de « rentrer dans l’écran » , en jouant des interstices du dispositif et de son interactivité, rendue possible par l’addition d’une simple webcam.
Fort de son interactivité, Pixel Display peut également servir de support scénographique et fonctionner en association avec un spectacle vivant, une performance ou une chorégraphie. Ainsi la danse peut être retransmise sous un aspect nouveau par l’interface du dispositif qui synthétise le mouvement du performer et rend compte du rythme du corps et de celui de la musique.